Echographies obstétricales
Infos pratiques
Afin d'améliorer la qualité de l'image échographique, il est recommandé de ne pas utiliser de crèmes anti-vergetures, huiles et agents hydratants sur le ventre une semaine avant l'examen échographique
Calendrier de ma grossesse
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Échographie de vitalité
C’est la première rencontre avec l’embryon.
Elle permet :
- • D’affirmer la grossesse
- • De s’assurer de sa position dans l’utérus.
- • D’affirmer la bonne vitalité de l’embryon en enregistrant son activité cardiaque.
Échographie du premier trimestre
Elle s’effectue entre 11 semaines d’aménorrhée (SA) et 13 SA plus 6 jours.
Elle permet :
- • D’apprécier la vitalité du fœtus.
- • De dater la grossesse en utilisant la mesure de la longueur cranio-caudale : c’est la mesure du fœtus de l’apex jusqu’au coccyx.
- • De dépister les grossesses multiples et de décrire leur type (monochoriale ou bichoriale).
- • D’analyser l’aspect du fœtus et la structure de ses organes internes.
- • De dépister les anomalies chromosomiques par la mesure de la clarté nucale. Cette mesure permet de détecter 70 à 75 % des anomalies chromosomiques notamment la trisomie 21.
En complément de cette échographie et pour améliorer le dépistage de la trisomie 21 la CDP vous propose une prise de sang dans laquelle on dose le taux de Beta HCG libre et de la PAPP-A (Pregnancy-associated plasma protein A).
Échographie du deuxième trimestre - Morphologique
Elle s’effectue entre 20 et 24 SA.
Elle permet :
- • D’apprécier la vitalité et le bien-être du fœtus.
- • D’évaluer sa croissance en effectuant plusieurs mesures chez le fœtus en particulier le diamètre bipariétal (BIP), le périmètre crânien (PC), le périmètre abdominal (PA) et la longueur du fémur (LF).
- • D’analyser l’aspect du fœtus et la structure de ses organes internes.
- • D’observer l’environnement du fœtus : abondance du liquide amniotique dans lequel il baigne, la position du placenta, et la vitesse de sang dans le cordon.
- • De mesurer la longueur du col de l’utérus. Cette mesure permettra d’estimer le risque d’un accouchement prématuré.
Echographie du troisième trimestre
Elle s’effectue entre 32 et 34 SA.
Elle permet :
- • D’analyser l’aspect du fœtus et la structure de ses organes internes. Certaines malformations apparaissent malheureusement tardivement durant la grossesse. Un control de la morphologie du cœur, des reins et du cerveau est fait à ce stade de la grossesse.
- • D’évaluer l’état de croissance fœtale en estimant le poids fœtal.
- • D’étudier la mobilité fœtale.
- • De déterminer la position fœtale. La majorité des fœtus est en position céphalique à ce stade de la grossesse et restera comme ça jusqu'à l’accouchement.
- • De déterminer la position placentaire et son degré de maturité.
- • D’évaluer la quantité du liquide amniotique.
- • D’effectuer un doppler fœtal.
Échographie doppler
Cette échographie permet d’évaluer la qualité d’échanges fœto-maternelles pour surveiller le bien être fœtal.
Cette échographie est le plus souvent faite chez une population à haut risque de développer un retard de croissance intra utérin (RCIU).
Échographie des grossesses gémellaires
Le but de cette échographie est, en plus de l’intérêt de l’échographie du premier trimestre décrit ci dessus, de déterminer le type de grossesse :
- • Grossesse avec deux placentas et deux poches (bi-choriale, bi-amniotique).
- • Grossesse avec un placenta et deux poches (mono-choriale, bi-amniotique).
- • Grossesse avec un placenta et une poche (mono-choriale, mono-amniotique).
La détermination de la chorionicité de la grossesse gémellaire est très importante et elle orientera le rythme de la surveillance échographique et la prise en charge de la grossesse gémellaire qui est considérée comme une grossesse à haut risque.
Échographie du col
Elle permet la mesure du col d’une façon non invasive.
Le principal intérêt de cette échographie est le dépistage d’une modification cervicale chez les femmes à risque d’accouchement prématuré.
Échographie placentaire
Cette échographie prend de plus en plus une place dans l’obstétrique moderne. Elle a pour but de préciser l’insertion placentaire sur la paroi utérine (antérieur, postérieur, latéral, praevia, bas inséré ou non bas inséré par rapport à l’orifice interne du col) et d’identifier les pathologies liées au placenta notamment les placentas accreta, increta ou percreta. Elle est surtout faite chez les femmes ayant comme antécédents plusieurs césariennes.